Historique

ASSOCIATION des FAMILLE BLANCHET et BLANCHETTE d’AMÉRIQUE

SON HISTOIRE

1928-2021

 Rencontre des Familles Blanchet et Blanchette d’Amérique :

Le 19 janvier 1928, un groupe de personnes Blanchet et Blanchette, sous l’initiative de Monsieur Louis-Joseph Napoléon Blanchet de Chambly-Canton, s’est réuni. Ces représentants, attachés à l’histoire des Blanchet et Blanchette, se sont rencontrés avec l’objectif principal de constituer la généalogie des familles Blanchet et Blanchette. La rencontre de 1946 était donc la deuxième rencontre de la grande famille des Blanchet et Blanchette d’Amérique. (Plus d’informations dans le Tissu Blanchet de Janvier 2021)

En 1945, un groupe de personnes de la grande région de Québec, sous l’initiative de plusieurs membres du clergé, issus de  la descendance de Pierre Blanchet et Marie Fournier, a eu l’initiative de mettre en place un comité pour fêter le 3e centenaire de naissance de notre ancêtre Pierre. Selon les recherches généalogiques connues, aucun document ne certifie la date exacte de la naissance de notre ancêtre Pierre. Mais, avec les informations recueillies, il a paru approprié de retenir la date de 1646. Ainsi, en 1946 le moment était bien choisi pour une grande rencontre de famille.

En effet, de nombreuses recherches avaient été effectuées pour retracer l’histoire de notre ancêtre venu de la Picardie. Un travail minutieux et gigantesque, a été réalisé pour regrouper les informations et  les compléter. Plusieurs personnes ont collaboré pour développer la généalogie de notre ancêtre. L’arrivé en Nouvelle France de Pierre, en 1665, son intégration à la vie communautaire de cette époque, son mariage et le développement de sa famille.

Pour mener à bon port, l’ambitieux projet d’une rencontre des Blanchet d‘Amérique, un comité organisateur a été créé. Il  était composé de :

Directeurs :

M. Ernest Blanchet, M. René Blanchet, Mme Ernest Brousseau, M. N. Arthur Fournier, M, Antonio Langlais. Étaient assistantes-secrétaires : Mlle Irène Blanchet, Melle Cécile Blanchet, Melle Cécile Robitaille, Mme Paul-Étienne Blanchet, Mlle MAD. Robitaille.

Un comité exécutif fut mis en place :

Président : L’Abbé J.- Noël Blanchet ;

Vice-Présidents : M. Ernest Blanchet, Lévis, M. Wilbrod Langlais, Québec, M. Godefroy Blanchet, Montréal ;

Trésorier : M. Jean Blanchet ;

Secrétaire : M. Paul-Ét. Blanchet.

Afin de commencer à tisser des liens avec la parenté, le 16 décembre 1945, le premier journal familial voit le jour. Le but attribué à ce journal, était : De lier connaissance avec tous les cousins et cousines Blanchet, alliés ou issus de Blanchet, non seulement de la Province de Québec et du Canada, mais de toute l’Amérique du Nord. (Copie de la première page en annexe 1).

Le petit journal produit et distribué gratuitement était titré : La Famille Blanchet. Il fut par la suite réédité le 15 février 1946, le 15 avril 1946, le 15 juin 1946, et en juillet 1947. Cette dernière édition produite donnait un compte rendu de la rencontre du 30 juin et du 1er juillet 1946.

C’est suite à de nombreux mois de travail, que le comité a fixé la date de la rencontre les 30 juin et 1er juillet 1946 et élaboré la programmation de ladite rencontre.

Les fêtes eurent lieu d’abord, la première journée, à Saint-Pierre de Montmagny où Pierre et son épouse Marie Fournier ont vécu de nombreuses années et ont élevé plusieurs de leurs enfants. Il y eut aussi des manifestations à Québec, la deuxième journée, parce que c’est au Cap Diamant que Pierre toucha pour la première fois le sol de la Nouvelle France. De plus, c’est à Québec qu’il a vécu ses premières années en Nouvelle France, c’est à la Basilique-Cathédrale que, le 17 février 1670, il se mariait à Marie Fournier, fille de Guillaume Fournier et de Françoise Hébert, petite-fille de Louis Hébert et que les nouveaux époux ont commencé leur famille..

Un acte de piété collectif inaugura les démonstrations. Le dimanche 30 juin, à 14h30 : la grande famille Blanchet s’est réunie à l’Église paroissiale de Saint-Pierre. Plus d’un millier de membres de la parenté étaient accourus de toutes les parties du Canada et aussi d’une dizaine d’États américains pour prendre part à  l’historique rencontre.

Après le mot de bienvenue et un Salut solennel du Très Saint-Sacrement, des images souvenirs furent distribuées à chacun des assistants.

Puis, on s’assembla au cimetière paroissial où reposent plusieurs des nôtres. Par la suite, le groupe se rendit sur la terre ancestrale de la famille Blanchet. M. Ernest Blanchet, propriétaire à cette époque de la terre, a fait ériger, pour l’occasion une grande croix de bois sur sa propriété afin de perpétuer le souvenir de ce tricentenaire.

Le  1er juillet, le programme débuta par une messe solennelle à la Basilique de Québec. Après quoi, une photographie des personnes présentes fut prise dans la cour du Vieux Séminaire de Québec.

Un banquet, à l’Académie Commerciale, rue Chauveau accueillait les 610 personnes inscrites en plus des membres organisateurs. À la fin du banquet, il y a eu plusieurs discours. Une soirée récréative eut lieu à bord du Bateau Louis Joliet.

M. Wilbrod Langlais, Vice-Président de l’Association eu le mot de la fin. Il remercia et félicita le comité organisateur et la grande famille Blanchet. Il lança une invitation générale pour une nouvelle rencontre  « avant 300 ans ».

( extrait du livre : 3ième Centenaire de Naissance de Pierre Blanchet 1946 )

Ces deux (2) jours de retrouvailles et d’activités furent un grand succès. À cette époque ont estimait à plus de 3000 personnes le nombre de descendants de Pierre Blanchet et Marie Fournier vivant au Canada et aux États-Unis. Un grand souhait a été fortement exprimé par les participants de 1946 : Il ne faut pas attendre un autre centenaire pour organiser une autre rencontre, aussi mémorable que celle-ci.

C’est assurément cette rencontre  qui a incité, Monseigneur Bertrand Blanchet et un groupe de personnes motivés, à regrouper le clan Blanchet et Blanchette en 1946, ce qui a  mené à la création officielle de l’association des familles Blanchet et Blanchette d’Amérique.

1996 : SUIVI DE LA RENCONTRE DE 1946 :

Si la rencontre de 1946 avait été fortement inspirée  par des personnalités religieuses de descendants de Blanchet(te) ces religieux s’étaient entourés des Blanchet(te) et des descendants de familles Blanchet(te) ou des personnalités associés aux Blanchet(te) pour mener à bien leur projet. Pour la continuité, 50 ans plus tard, ce fut aussi sous l’impulsion  d’une personnalité religieuse que le projet d’une rencontre et la fondation formelle de l’Association des Familles Blanchet et Blanchette d’Amérique fut menée.

Monseigneur Bertrand Blanchet, alors archevêque du diocèse de Rimouski, s’est associé à un groupe de personnes pour lancer une rencontre des familles Blanchet(te) d’Amérique et ainsi fêter le 350ième anniversaire de notre ancêtre Pierre Blanchet. Cette fois, une association des familles Blanchet et Blanchette d’Amérique sera créée suite à cette rencontre, encore une fois, fortement appréciée des participants.

En 2021, nous soulignons donc un double anniversaire : nos Retrouvailles de 1996 et la fondation de notre association. Dans les faits, les deux ont été étroitement liés. Il convenait de ne pas laisser dans l’oubli la petite histoire de ces deux évènements et Monseigneur Bertrand Blanchet a généreusement accepté de nous relater les principales étapes de la création de notre association, 

Il nous a rédigé le texte qui suit :

1996-2021

Tout commence par un souvenir

J’ai participé à une partie des fêtes du Troisième Centenaire de la Naissance de Pierre Blanchet, en 1946 : celles qui se sont déroulées à St-Pierre-de-Montmagny, dimanche le 30 juin. Elles se sont prolongées à Québec le lendemain, 1er juillet. Le volume souvenir indique qu’elles ont regroupé environ un millier de personnes.

À St-Pierre, le rassemblement s’est d’abord fait à l’église. Il s’est transporté au cimetière et enfin sur la terre ancestrale, alors propriété de Ernest Blanchet. J’ai encore en mémoire l’image de sa maison où des personnalités, regroupées sur la galerie, ont prononcé des allocutions de circonstance. Mais, pour un jeune de mon âge, 13 ans, la partie de sucre dans l’érablière a eu nettement plus d’intérêt que les discours…

Mon père, Louis Blanchet, né lui-même à Saint-Pierre, participa en plus aux fêtes de Québec : messe à la basilique, banquet à l’Académie des Frères des Écoles Chrétiennes. Le tout se termina par une soirée animée sur le Louis Jolliet, où se seraient retrouvées quelque 800 personnes.

En 1995, je voyais poindre à l’horizon le 350ème anniversaire de l’ancêtre Pierre. Et je m’interrogeais : quelqu’un a t’il songé à souligner cet évènement ? Les Blanchet qui avaient participé aux fêtes de 1946 demeuraient sans doute peu nombreux et d’un âge certain.

Finalement, j’en suis venu à la conclusion : si personne ne s’implique, c’est peut-être le signe qu’il me revient de le faire.

Il faut des collaborateurs

L’organisation de pareil évènement nécessite évidemment une équipe de collaborateurs. D’autant plus que je ne pouvais négliger mes responsabilités d’évêque de Rimouski. J’ai alors organisé quatre rencontres en plaçant une petite annonce dans divers périodiques.

La première s’est déroulée à Montréal, au sous-sol du monastère des Pères du Très Sacrement (coin St-Hubert et Mont-Royal). C’était mon pied-à-terre lors de mes passages à Montréal pour des réunions d’évêques. Une quinzaine de personnes se sont présentées. Il m’est apparu assez rapidement que je pourrais difficilement en recevoir une aide appropriée. Plusieurs d’entre elles étaient d’ailleurs âgées.

Une autre rencontre s’est tenue à Québec, au monastère des Pères du Très Saint Sacrement où j’avais logé pendant mes études en biologie. Seul un couple de cousins s’est présenté. Selon toute probabilité, plusieurs médias n’avaient pas donné suite à ma demande.

J’avais prévu une autre rencontre à Rimouski. Voici le communiqué de presse, que la responsable des communications du diocèse a parvenir aux médias de la région :

«Rencontre des Blanchet (te) intéressés à participer à des Retrouvailles, qui se tiendront à l’été 1996, pour souligner le 350ème anniversaire de naissance de l’ancêtre Pierre Blanchet. Les dernières retrouvailles ont eu lieu en 1946.

Cette rencontre préparatoire se tiendra mardi le 5 septembre à 19h30, à la Salle Raoul Roy, 373 de la Cathédrale, Rimouski. Elle sera présidée par Mgr Bertrand Blanchet.

Le 16 août 1995».

Si mon souvenir est bon, nous nous sommes retrouvés quatre ou cinq personnes. Parmi elles, Martin Blanchet, journaliste pour une station de télévision. J’avais enseigné à son père Benoît, au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Se fiant à son intuition, Martin m’a laissé entendre que son père serait probablement intéressé à s’impliquer. Vérification faite, Benoît a accepté la direction du comité organisateur. Sur les entrefaites, j’ai rencontré un de ses patrons qui m’a rassuré : «Si Benoît s’implique,  cela va marcher. C’est un bon organisateur». 

J’ai présidé une quatrième rencontre à Montmagny. Elle a rassemblé plus d’une vingtaine de personnes, dont plusieurs membres de ma parenté. Il m’est apparu que ce groupe pourrait intervenir de façon efficace au moment de la réalisation des activités. Quant au comité organisateur, à Rimouski, il assurerait la planification générale et la mise en route de l’évènement.

Grâce à divers contacts personnels, le comité organisateur a finalement regroupé les personnes suivantes : Benoît Blanchet, président, Sylvie Rossignol, Denis Blanchette, Ginette Blanchet, Louis Blanchette, Martin Blanchet, Yves Blanchet, Bertrand Blanchet, président des fêtes.  Sœur Nicole St-Hilaire assuma la tache de secrétaire.

À Montmagny, nous retrouvons Diane Blanchet, Marcel Blanchet, Fernand Blanchet et Gabrielle Fortin, Monique Blanchet et André Coulombe, Roger Blanchet, Margot Boulet, Cécile et Fernand Masson, Rémi Proulx.

S’ajouteront Jean-Marc Blanchette de La Pocatière et Michel Blanchet de Saint-Jean Chrysostome.

La mise en route

Certaines décisions furent prises en priorité : 

D’abord la date des fêtes : les 26, 27 et 28 juillet 1996.

L’endroit : Saint-Thomas de Montmagny où l’ancêtre s’est installé après son mariage et où il a vécu pendant plus de vingt ans. Les activités de vendredi et de samedi s’y dérouleront. Le dimanche, elles se tiendront à Saint-Pierre que l’ancêtre a habité pour le reste de sa vie.

Le mode d’invitation. Il a été facilité par la découverte d’un disque compact donnant plus de cinq mille noms et adresses de Blanchet (te) du Canada et des États-Unis. Il fut donc décidé de faire 4,820 envois personnalisés.  Cette opération fut facilitée grâce à l’aide du personnel de l’archevêché de Rimouski. 

Le moment des invitations. Le comité organisateur a eu l’heureuse idée d’expédier les invitations très tôt, soit en fin de novembre. Il a voulu profiter du temps des fêtes pour que l’information rejoigne le plus de Blanchet possible. Surtout, il lui fallait procéder aux  réservations nécessaires le plus tôt possible. La date d’échéance de l’inscription fut fixée au 31 janvier 1996.

Le 31 décembre, 210 inscriptions étaient entrées. Le 8 janvier, le nombre s’élevait à 575. Le 3 février, il atteignait 1934. Nous anticipions que d’autres s’ajouteraient mais nous savions déjà quelle ampleur donner à l’organisation.

Compte tenu du nombre de participants, la célébration du dimanche ne pourrait se tenir dans la petite église de Saint-Pierre. Il faudrait la faire sous un chapiteau. Les Chapiteaux Roy de Rimouski en ont fourni un de 60 x 220 pieds. Il devait être érigé sur le site de l’ancienne église, sur la terre ancestrale. Mais les pluies abondantes de juillet nous ont contraint à le dresser sur un terrain plus sec, au nord de l’érablière. Le producteur agricole y a récolté son foin en vitesse. Des balles de foin serviront de fauteuil (!) lors de la célébration eucharistique….

Deux pavillons de la Société d’Agriculture de Montmagny ont été réservés : L’Expodrome offrant 1800 places pour un repas, le Pavillon Nicole servant pour l’accueil, les informations et les activités généalogiques.

Une personne fut engagée à temps partiel, dans le cadre d’un programme gouvernemental, pour gérer les inscriptions et la correspondance.

En plus de l’organisation générale, diverses initiatives ont été adoptées :

Confection d’une cassette vidéo racontant l’histoire de notre famille. Elle a été réalisée au service des communications du Cegep de La Pocatière, grâce à l’expertise de Jean-Marc Blanchette.

Fabrication d’une croix destinée à remplacer la croix de bois érigée sur la terre ancestrale, à l’emplacement de la première église. Mario Blanchet, un résident de la terre ancestrale, l’a fabriquée avec ses étudiants de Rivière-du-Loup.

Élaboration d’armoiries pour les familles Blanchet. Elle a été réalisée avec le concours de l’abbé Yves-Marie Dionne, de Rimouski. Elles seront vendues sous forme d’épinglettes.

Préparation d’ateliers de généalogie sous la responsabilité de Michel Blanchet.

Composition de paroles pour un chant thème des Retrouvailles par Bertrand Blanchet. Sur l’air de «À la claire fontaine».

Traduction des récits de voyages et du travail missionnaire des frères évêques Blanchet, en Orégon. Réalisée par un étudiant en traduction : Jérôme Blanchet, fils de Fernand.

Publication d’un nouveau Livre souvenir par Louis Blanchette, historien.

Rédaction des deux premiers numéros du Tissu Blanchet expédiés aux personnes inscrites aux Retrouvailles.

Embouteillage de deux vins Blanchet (un rouge et un blanc), avec étiquette de circonstance. Sous la responsabilité de Roger Blanchet et de ses jeunes fils.

Location de 10 toilettes chimiques pour les activités de plein air à Saint-Pierre.

Réservation d’autobus pour la visite, samedi, des lieux que l’ancêtre a fréquentés.

Sonorisation pour l’Expodrome et pour le chapiteau.

Sécurité, premiers soins et assurances pour la durée de l’évènement.

Le comité organisateur s’est réuni à toutes les semaines à partir de septembre 1995. Son président, Benoît Blanchet a tout mené de main de maître. Même au plan financier, les fêtes furent un succès puisqu’elles se sont conclues avec un surplus de plus de dix mille dollars. À titre de rappel, l’inscription individuelle était de 15 dollars, celle d’un couple était de 20 dollars et celle d’une famille 25 dollars.

Les personnes inscrites ont pris connaissance du programme des fêtes grâce aux deux premiers numéros du Tissu Blanchet. Remarquons que l’idée de former une association était intégrée aux objectifs des Retrouvailles. En témoigne la lettre d’invitation que je signais le 24 novembre :

«Nous prenons occasion de cette fête pour mettre sur pied une Association des familles Blanchet (te). Le petit journal, dont vous recevez le premier numéro, nous permettra de maintenir des liens entre nous, de prolonger les communications initiées au moment de la fête, d’organiser d’autres rencontres (même si elles sont de moindre ampleur), etc. Ce bulletin pourrait paraître 3 ou 4 fois par année. La cotisation à l’association sera de dix dollars pour l’année 1996. Les sommes recueillies permettront de couvrir les frais de correspondance et de contribuer à la préparation des fêtes. … Notez bien que si vous répondez pas à cette lettre, vous ne recevrez aucune autre communication ».

Voilà donc la toile de fond de nos retrouvailles, la petite histoire du vingtième-cinq anniversaire de notre association.

Bertrand Blanchet

Depuis sa création officielle, notre association a connu de grand moment. Pour continuer notre tour d’horizon de l’histoire de notre association, lors du 20e anniversaire  de notre association, dans l’édition du Tissu de Janvier 2016, notre président actuel, M. Paul-Yvon Blanchette, avait apporté sa contribution.

Paul-Yvon nous a rappelé la constitution de l’équipage de départ en 1996: le capitaine et son équipage écrivait-il. Mgr Bertrand Blanchet dont une grande partie de l’aventure lui appartient, comme on peut le constater en se référant au texte précédant. Aussi, l’implication de son frère Fernand et de Ginette Gagné Blanchet qui l’accompagne au conseil d’administration depuis le début en 1996. Ginette occupe toujours la fonction de trésorière de l’association.

À ces personnes, plusieurs autres ont généreusement apporté leur contribution en se joignant à l’équipage en cours de route, et en y contribuant de diverses façons. Dans une association l’adhésion est volontaire et il y a différents moyens de laisser sa marque. La grande famille de Blanchet(te) d’Amérique a su  laisser, et laisse toujours de nombreuses réalisations qui contribuent à constituer l’héritage collectif de la société qui est en constante évolution.

Au cours des ans, des rencontres du conseil d’administration ou de l’assemblée générale ont eu lieu en divers endroits du Québec. Les rencontres annuelles ont toujours comporté deux volets. Le volet compte rendu des activités de l’année courante et une partie histoire de notre milieu et des personnes qui ont marquées notre histoire. Depuis quelques années, une cabane à sucre est organisée, au printemps, par les membres d’une famille Blanchet(te).

Un site internet www.familles-blanchet.ca est accessible, notre journal Le Tissu Blanchet est produit 3 fois l’an pour garder le contact et informer nos membres, le livre Pierre Blanchet, écrit par Madame Marcelle Blanchet et  le livre Histoire des familles Blanchet et Blanchette d’Amérique écrit par M. Louis Blanchet sont disponibles.

Des éléments commémoratifs ont été installés pour identifier des lieux ou des moments importants de notre histoire. Une croix érigée sur la terre de notre ancêtre pour souligner le premier emplacement de l’Église de Saint-Pierre–de-la-rivière-du-sud, une pierre pour Pierre, pour souligner son 350ième anniversaire de son arrivé en Nouvelle France, installée sur le site actuel de  l’Église de Saint-Pierre-de-la-rivière-du-sud et bientôt, une plaque commémorative installée sur la terre de notre ancêtre soulignant le 350iéme anniversaire de mariage de notre ancêtre Pierre et de Marie Fournier et le berceau de la Municipalité-de-Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud.

L’Association des familles Blanchet et Blanchette d’Amérique compte à ce jour un peu moins de 100 membres. C’est peu, compte tenu du large éventail de la descendance de notre clan. La transformation des cellules familiales, l’accès direct à des informations via internet, les multiples liens dans les familles reconstituées, les préoccupations nombreuses et importantes auxquelles sont confrontées, quasi au quotidien les adultes d’aujourd’hui,  laissent peu de place pour les préoccupations d’ordre généalogique. Comment doivent évoluer les associations de familles ? Quelle sera la place qu’elles doivent occuper pour répondre aux besoins des personnes qui accepteront d’y adhérer?

C’EST LE DÉFI À RELEVER POUR SE RENDRE AU PROCHAIN ANNIVERSAIRE

Document rédigé par :

Rodrigue Blanchette

Lévis, Québec.

Décembre 2020